mardi 28 août 2012

Prochaine édition en 2013...


" Après 6 jours d'enfermement sur le sens, des choses et de la vie…" la mousson d'été  2012 se referme sur les paroles de Daniel Martin, un apéro ouzo/olives/rebetiko et le beau sourire de Charlotte.


Géronimo




Durant tout le temps de la Mousson d'été, la librairie Geronimo de Metz s’installe à l’Abbaye des Prémontrés pour conseiller et proposer un vastes choix de pièces de théâtre, de biographies, d'essais, revues, livres de jeunesse... Bien sûr, les textes des auteurs programmés à la Mousson d’été s'y trouvent aussi.






Les soirées du chapiteau



C'est une tradition : après la concentration d'une journée entière dédiée aux œuvres dramatiques, aux échanges avec les auteur(e)s, aux questionnements et autres menus problèmes à régler, les soirées s'animent sous le chapiteau.
Maria et Manolo au bar concoctent leur fameux cocktail et les acteurs cèdent la scène aux djs.

Ce soir encore, pour la dernière, dj Legalize devrait enflammer le chapiteau.
Osera t-on un post du lendemain ?..



Eric, le photographe à la fourchette


La fourchette, outil miracle.

Dans la suite des traditions de la Mousson, les portraits d'auteurs occupent une place importante.
Depuis le début de l'aventure, Eric immortalise les auteurs qui peuvent rejoindre le festival.
Les œuvres sont présentées l'année suivante, accompagnées de portraits plus anciens.

Outre ces séries de portraits, il est aussi le photographe attitré des lectures.
A raison de 4 lectures par jour + 1 le dernier jour, cela durant 6 jours, le tout ramené à 18 ans, et une moyenne de 50 clichés par lecture, cela fait...

4x6=24+1=25x18=450=22 500 clichés

Beau score pour cette 18ème année, Eric !






Nathalie Fillion, portrait-minute en kit





Nathalie Fillion est auteure, metteure en scène et actrice.

Elle est présente cette année à l'université d'été de la Mousson.


Quel est le pire des pouvoirs ?
Le pouvoir d'empêcher

Quelle est la plus douce des dépendances ?
Le lien

Pourquoi les yeux plutôt que le nez ou la bouche ?
Parce qu'ils sont les fenêtres de l'âme.




Mon père m'a donné un mari d'Emmanuelle Bayamack-Tam



" Ce n’est pas le film d’Alain Resnais, mais... « on connaît la chanson ». D’entrée de jeu, on entend, venant des coulisses, une voix qui s’égosille : « Marie trempe ton pain ! Marie trempe ton pain dans la soupe ! ». Mon père m’a donné un mari, la pièce d’Emmanuelle Bayamack-Tam, est presque une comédie musicale ou, plutôt, un mélodrame (au sens du du XIXe siècle, de ce genre théâtral où les moments forts de l’action étaient ponctués par des morceaux de musique). (...)

Extrait de Temporairement contemporain n°6 (lire l'article complet en page 7)

Mon père m'a donné un mari sera lu aujourd'hui à 18h00.

Répétion avec Thomas Blanchard, Daniel Martin, Géraldine Martineau, Catherine Matisse, Philippe Thibault (musique) sous la direction de Michel Didym, assisté par Charly Breton.










Des balles et des ombres de Pau Mirô

" « J’aime le théâtre qui pose au public au moins une question malcommode », disait, l’autre jour, Pau Mirô, lors du débat sur « la présence du politique au théâtre ». L’auteur de Des balles et des ombres sait à qui il s’adresse, il n’entend pas prêcher des convaincus, ni faire de la propagande, il préfère s’insinuer dans les consciences, déranger les certitudes, troubler les âmes. (...) "

Extrait de Temporairement contemporain n°6 (lire l'article complet en page 3)

Des balles et des ombres sera lu aujourd'hui à 16h00.

Répétition avec Quentin Baillot, Céline Milliat-Baumgartner, David Lescot, Nathalie Richard sous la direction de Laurent Vacher.





Temporairement contemporain n°6

" Entamée sous un soleil de plomb, la Mousson s’achève dans la douceur lénifiante d’une fin d’été lorraine. Durant toute une semaine, tandis qu’une bande d’auteurs embarqués à bord d’un cargo transatlantique nous transmettait, en temps réel, son « journal de bord », l’Abbaye des Prémontrés traçait, de son côté, son bonhomme de route sur une mappemonde imaginaire. Écrits en mexicain, en roumain, en danois, en polonais, en catalan ou en français, les textes étaient nos sextants, nos astrolabes... Ils orientaient notre campagne d’exploration 2012. (...) "

Extrait de l'édito de la sixième et dernièrement édition de Temporairement contemporain, à télécharger, imprimer ou lire en ligne.

Un grand bravo à l'équipe de Temporairement contemporain qui a nourri toujours avec ponctualité chaque numéro, bravant les caprices intempestifs du copieur et les pliages à outrance.



Histoire à venir de Christian Lollike



" Peut-on réussir à être heureux dans ce monde ? semble se demander « Elle », chauffeur de taxi et principale protagoniste de la pièce. Christian Lollike dépeint un monde qui a la saveur du nôtre et qui pourtant semble futuriste à certains moments.(...)"

Extrait de Temporairement contemporain n°6 (lire l'article complet en page 2)


Histoire à venir, de Christian Lollike, est lu aujourd'hui à 14h00.

Répétition avec Antoine Gouy, Ludmilla Dabo, Laurent Petitgand (musique), Julie Pilod, Bagheera Poulin, Gérard Watkins, Jean-Paul Wenzel, sous la direction de Véronique Bellegarde








lundi 27 août 2012

La technique pour les nuls



Les techniciens sont les hommes de l'ombre (quelques fois des femmes, mais bon, plutôt des hommes, il faut le reconnaître...). Grace à leurs savoirs et leur expérience, les spectacles prennent corps, en son et en lumière, mais pas seulement : à la Mousson, il faut savoir improviser.



Jérôme, Martial et Olivier

L'équipe technique de la Mousson, c'est Bruno Berger, Jeanne Dreyer, Philippe Hariga,
Jérôme Lehericher, Jean Guillaume Legrand, Hubert Parisot, Martial Peugnet, Martin Rumeau, Michael Schaller, Yannick Schaller et Léo Tautelle

Ils ont eu la gentillesse de présenter les indispensables de leur travail.


Le multitool


Ça pince, ça scie, ça coupe... C'est beau


Le gaffer


L'adhésif miracle.
Le mot vient de l'anglais gaffer tape, « scotch du chef éclairagiste ».



Les colliers de liaison


Pour le raccordement des tubes et structures



Le scotch d’électricien (ou Barnier)


Il est surtout utilisé pour le repérage de position.


La pince


Comme son nom l'indique.


Rallonge et doublette





La lampe frontale ou de poche 




Guinde et drisse


C'est l'un des mots que l'on utilise à la place du mot corde, mot fatal et interdit.


Ampoule 1 kg


Ça n'est pas le poids de l'ampoule...


Les projecteurs de type PAR


Très courants dans le domaine du spectacle. Ce sont les "projecteurs à tout faire".


Les gélatines


Filtre en film souple, il sert à coloriser le faisceau d’un projecteur


Flight cases


Pour le transport du matériel


Picon


 Pour se donner du cœur à l'ouvrage









Jean-Paul Wenzel, portrait-minute en kit



Jean-Paul Wenzel est auteur, acteur et metteur en scène.

Il a dirigé la lecture de son texte Frangins et
partage ses talents d'acteur sur d'autres textes de cette mousson.

Quel est le pire des pouvoirs ?
Toutes les formes de dictature.

Quelle est la plus douce des dépendances ?
L'amour

Pourquoi les yeux plutôt que le nez ou la bouche ?
Parce que j'aime le regard des gens.
C'est dans le regard des autres que je me découvre.


Jacques Bonnafé & Louis Sclavis

Inspirations, respirations, sarabande (par analogie : multitude de choses qui s'agitent) de mots et de notes aux abords du chapiteau.

Répétition de Jacques Bonnaffé et Louis Sclavis en lecture/concert ce soir :



  " En marge des mises en lecture de textes dramatiques, la Mousson invente des formes singulières qui permettent d’entendre les textes autrement. Après avoir écouté des textes dans la rue, avec le Begat Theater, en début de festival, nous pourrons découvrir, ce soir, une lecture- concert de Jacques Bonnaffé, accompagné à la clarinette et au saxophone par Louis Sclavis...""

Extrait de Temporairement contemporain n°5, dont la rencontre avec Jacques Bonnaffé est à lire en page 5.











Temporairement contemporain n°5


  " Le cru de cette mousson interroge le réel souvent à partir de matériaux bruts, de faits divers, de procès juridiques, de vidéos, d’articles de journaux...
    Les auteurs piochent dans la matière textuelle, médiatique, politique pour nous offrir des   fables qui peuvent nous paraître incroyables, insupportables, effrayantes, mais presque tout est    « vrai »..."

Extrait de l'édito de Temporairement contemporain n°5  accessible en ligne.

Love love love de Mike Bartlett


" La structure dramatique de Love, love, love est assez simple. En trois parties, un couple se rencontre, se déchire devant ses enfants, puis se réconcilie devant les enfants devenus adultes. En trois actes, trois événements charnières de la vie d’un couple, Mike Bartlett retrace l’évolution d’une génération, celle qui a vécu la libération sexuelle et qui a cru à des idéologies qu’elle a fini par enterrer...", 
Extrait de Temporairement contemporain n°5 (lire l'article en page 2)

Love, Love, Love de Mike Bartlett (Royaume-Uni) texte français de Kelly Rivière
La lecture a lieu à 14h00, en partenariat avec le Royal Court Theatre.
Elle est dirigée par Caitlin Macleod.


Répétition avec Quentin Baillot, Thomas Blanchard, Julie Pilod, Bagheera Poulin, Gérard Watkins







Sstockholm de Solenn Denis



“J’écris dans mon antre de 18m2, en mangeant du nutella, en fumant des cigarettes et en buvant du très bon whisky. Je mets de la musique en fond sonore (jingle d’émission ou du classique, comme La jeune fille et la mort de Schubert) qui est pour moi un déclencheur d’écriture. J’ai des petits carnets avec moi, j’ai besoin d’être seule, d’avoir un ordinateur, internet.
Et seul mon chat peut me déranger.”...
Propos de Solenn Denis, extraits de Temporairement contemporain n°3

Lecture de Sstockholm aujourd'hui à 18h00, avec Daniel Martin, Géraldine Martineau, Catherine Matisse, Céline Milliat Baumgartner. Mise en scène de Nasser Djemaï.




Nasser Djemaï, portrait-minute en kit




Nasser Djemaï est auteur, acteur, metteur en scène et papa.

Il dirige la lecture de Sstockholm, de Solenn Denis, à découvrir aujourd'hui à 18h00.

Quel est le pire des pouvoirs ?
Etre sous l'emprise d'un fou, de dépendre d'un malade, de quelqu'un en proie à un instinct destructeur... C'est ça... Un fou destructeur.

Quelle est la plus douce des dépendances ?
L'amour... Mais ça peut être aussi la pire.

Pourquoi le nez plutôt que les yeux ou la bouche ?
Parce qu'il prend beaucoup de place sur mon visage.
On me reconnaît assez facilement grace à lui.


Polices ! de Sonia Chiambretto

D’où vous vient le thème de Polices ! ?
Enfant, je me posais sans cesse la question du juste et du non juste. Question que l’on retrouve dans le premier témoignage de Polices ! Dans mon histoire familiale nous avons été confrontés régulièrement aux difficultés des passages aux frontières et aux administrations..."

Extrait de Temporairement contemporain - Lire la suite

La lecture de Polices !, de Sonia Chiambrettoa eu lieu hier, après une répétition plutôt loufoque. Regards croisés en images :

Répétition de Polices !



Lecture publique de Polices ! (façon "images volées")


dimanche 26 août 2012

Solenn Denis, portrait-minute en kit



Solenn Denis est auteur, comédienne et metteur en scène "collégialement".
Elle collectionne les mouches mortes dans un bocal.
Vos contributions sont les bienvenues.

C'est sa première mousson où Sstockholm sera lu demain à 18h00.

Quel est le pire des pouvoirs ?
Le pouvoir insidieux, celui qui, sous couvert de bienveillance, vous ôtes toute liberté.
Oter à l'autre pour toujours posséder plus...

Quelle est la plus douce des dépendances ?
Cette connerie d'amour-passion qu'on trimballe dans toutes les histoires de la littérature et du cinéma et qui nous fascine toujours autant.

Pourquoi la bouche plutôt que les yeux ou le nez ?
Parce que je suis très orale quand j'écris. Et aussi parce que ma bouche est toujours occupée à fumer, manger ou boire. Je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs.


Retrouvez l'interview de Solenn Denis dans le n°4 de Temporairement contemporain.

[ug-zu] (n.m.)


"Il y a quelques années, Jean-Claude Leguay, Christine Murillo et Grégoire Oestermann, réunis à la Mousson d’été, avaient expérimenté pour la première fois la lecture à haute voix de leur Baleinié, ce «dictionnaire des tracas», dont trois tomes sont parus, depuis, aux éditions du Seuil..."


[ug-zu] (n.m.) : urne dont on ne sait pas quoi faire une fois les cendres dispersées

La répétition en images avant la lecture de ce soir sous le chapiteau à 22h30.